L e Chef de file de l’opposition guinéenne, Cellou Dalein Diallo a exprimé ce mardi 11 décembre 2018, ses inquiétudes sur la crise qui mine le système éducatif guinéen suite à la grève du SLECG.
C’était lors d’une conférence de presse qu’il a animée à la maison de la presse en compagnie de plusieurs autres membres de l’opposition républicaine.
« Nos enfants ne vont pas à l’école. Nous courons vers une année blanche » a déclaré le président de l’union des forces démocratiques de Guinée, attirant le gouvernement sur le danger d’une éventualité, car soutient-il ‘une année blanche a un coût très élevé pour la société’
« Si les enfants ne vont pas à l’école, les parents d’élèves que nous sommes, nous devons être préoccupés parce que c’est l’avenir de nos enfants qui est en jeu » a ajouté Cellou Dalein Diallo.
La moindre des choses que le gouvernement devrait faire, c’était de faire appel au syndicat à l’origine de la grève pour l’écouter et chercher à trouver de solution idoine, a estimé le chef de file de l’opposition guinéenne.
« Lorsque vous confiez votre enfant à quelqu’un pour l’éduquer, lorsqu’il a des revendications, le minimum, c’est de l’écouter avec respect et considération » a-t-il conseillé, faisant comprendre au gouvernement que l’éducation est plus importante que tout.
« C’est plus important que les infrastructures. On a beau construire des infrastructures, chercher l’équilibre macroéconomique, si l’éducation est sacrifiée, nous serons sur une bombe. C’est la chose la plus importante » persiste et signe Cellou Dalein Diallo.
BARRY Ibrahima
