Les consultations nationales au tour de l’adoption d’une Nouvelle Constitution pilotées par le Premier Ministre, sous l’instruction du Chef de l’Etat commencent à faire de division au sein du Front National pour la Défense de la Constitution(FNDC).
Au terme d’une réunion restreinte tenue, lundi 16 septembre 2019, au quartier général de l’Union des Forces Républicaines(UFR), dont plusieurs formations politiques de l’opposition plurielle ont pris part, des leaders non de moindre ont clairement indiqué vouloir participer à ces consultations.
Dans son compte rendu, le président de l’UFR, Sidya Touré s’est voulu plus rassurant en indiquant que tous les sujets d’ordre politique ont été abordés lors de cette rencontre.
« Tous sujets ont abordés. Le premier était relatif à l’invitation qui a été faite par le Président de la République d’instaurer une concertation. Le second, c’est le rôle de la CENI qui tend à ce qu’on réduise tous les délais pour satisfaire à la demande d’Alpha Condé » a déclaré Sidya Touré.
Pour sa part, le leader du mouvement du Renouveau, Bah Oury, qui figure parmi les personnalités invitées par le Premier ministre, a réitéré sa position à prendre part à ces concertations.
« Ma position est claire, je répondrai à l’invitation du Premier ministre pour exprimer de vives voix et de manière formelle mon opposition à toute modification constitutionnelle » a clarifié Bah Oury.
Dans la même logique, le président du parti RRD, Abdoulaye KOUROUMA, a dénoncé tout d’abord ce qu’il appelle ‘’guerre d’égo’’ au sein du FNDC.
« Je pense que nos ainés ne sont pas dans la politique, ils sont dans une situation d’égo et de règlement de compte. Quand j’ai écouté les leaders soi-disant grands partis, chacun accrochait à ses lèvres le nom du Président et son Premier ministre sans aller en profondeur des choses. L’article 58 de la Constitution prend le Premier comme garant du dialogue social et politique. Ils ont demandé qu’ils ont instruit au comité de suivi de commencer les réunions et ce comité est présidé par le ministre de l’administration du territoire qui relève du gouvernement de Kassory et s’il s’oppose à cela, c’est un problème. Il s’agit des problèmes de consultations, nous pensons qu’il faut l’écouter. Nous irons à ces consultations » a promis le président du RRD.
Iso Abdoul Latif
