Condamné à un an de prison ferme, nicolas sarkozy fustige la justice française

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L’ ancien président de la République française, Nicolas Sarkozy, vient d’être condamné, jeudi 30 septembre, à un an de prison ferme. En cause, le financement illégal de sa campagne en la faveur de l’élection présidentielle de 2012.

La justice française l’a retenu dans les liens de la culpabilité dans le dossier dit de « Bygmalion ».

Selon nos informations, il est condamné à des peines allant de deux ans à trois ans et demi de prison, dont une partie avec sursis. Cette condamnation a été prononcée contre treize autres de ses co-prévenus.

Sur son compte Facebook, l’ex-chef de l’Etat a jugé que le droit « a été une nouvelle fois bafoué » par cette décision, estimant avoir été déjà sanctionné dans ce dossier par le Conseil constitutionnel.

En 2013, le Conseil constitutionnel français avait rejeté ses comptes de campagne et l’avait condamné à rembourser les dépenses supérieures au plafond légal.

« Je demande simplement que le droit soit appliqué pour moi comme pour n’importe quel autre justiciable », s’est alarmé N. Sarkozy, ajoutant qu’il avait fait appel du jugement et qu’il irait « jusqu’au bout ».

Ci-dessous, l’intégralité de sa tribune :

« Je veux remercier du fond du cœur tous ceux qui ont tenu à me manifester leur amitié au moment où j’ai été condamné pour avoir dépassé le plafond de mes comptes de campagne lors de la présidentielle de 2012.

Votre soutien constant, fidèle, courageux me donne la force pour poursuivre ce combat si nécessaire pour la vérité et pour la justice. Je demande simplement que le droit soit appliqué pour moi comme pour n’importe quel autre justiciable.

Or celui-ci a été une nouvelle fois bafoué par la méconnaissance des décisions du Conseil constitutionnel. On ne peut pas être sanctionné deux fois pour les mêmes faits.

C’est la raison pour laquelle j’ai interjeté appel afin que la cour dise le droit. J’irai jusqu’au bout dans cette quête qui dépasse mon cas personnel car chacun peut un jour se trouver confronté à l’injustice.

C’est la certitude de la justesse de ce combat qui me donne l’énergie qui permet de surmonter les épreuves et de résister aux vaines tentatives d’humiliation.

Je serai heureux de vous retrouver ce samedi à Paris, à 11h à la librairie Lamartine.

Merci, merci, Merci.

Nicolas Sarkozy »

CHERIF HAIDARA

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