Conakry : tenue d’une conférence-débat autour de la mobilité dans l’espace cedeao

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Pour célébrer les deux ans de son existence, le mouvement panafricain des leaders (MPL) a organisé ce jeudi 14 Février 2019, une conférence-débat sur la mobilité dans l’espace CEDEAO et l’intégration africaine.

Créé à Dakar par des jeunes leaders des 17 pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, le mouvement panafricain des leaders a été officiellement lancé le 14 février 2017.

Selon la présidente fédérale Guinée du mouvement panafricain des leaders, l’idéologie panafricaine est l’acte central des actions du MPL à travers ses différents forums organisés en Guinée et au Sénégal.

« A travers ses forums, nous avons relevé que le font culturel africain riche d’atouts pouvait fournir le fondement d’une renaissance africaine et inviter la jeunesse africaine à une meilleure connaissance de son histoire, sa civilisation, sa condition sine qua-non pour sortir l’Afrique de sa léthargie » a affirmé Fatou Keïta, présidente du MPL Guinée.

La dernière enquête du CECIDE sur l’intégration et la libre circulation des personnes et de leurs biens dans l’espace CEDEAO a montré que la migration intra régionale ou intra africain est plus  bénéfique à un pays africain que la migration de l’Afrique vers l’Occident.

La promotion de la facilitation de la mobilité des personnes et de leurs biens dans la sous-région permet de lutter contre la pauvreté en Afrique.

« L’étude nous a montré que les migrants qui vivent en Guinée venaient essentiellement de la Sierra-Leone avec 45,8℅et du Mali 15% et du  Sénégal 12%. Les raisons principales qui ont poussé ces gens à venir chez nous étaient  d’ordre économique,  notamment la recherche d’emploi et opportunités de faire des affaires » a  indiqué Ibrahima Kalil Bamba, membre de la CECIDE.

Ces études réalisées en Guinée ont prouvé que 9 migrants sur 10 se disent pleinement intégrés et participent au développement du pays.

Le manque d’infrastructures routières, de Compagnie aériennes, les difficultés d’accès aux frontières et la stigmatisation des étrangers seraient entre autres aspects qui bloquent l’intégration africaine.

« En 2013, l’agenda 2063 constitue désormais la boussole de l’Union africaine, une ligne directive autour de laquelle tous les projets de l’Union africaine vont se bâtir pour que d’ici 2063, nous puissions avoir une Afrique totalement intégrée » a révélé Peter AF Adodan, président MPL -Afrique.

Nantady Camara

 

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