Conakry : les travaux de la reconstruction du bureau régional des transports terrestres lancés

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Le ministre d’Etat, ministre des transports, Aboubacar Sylla a procédé ce vendredi 19 avril 2019 à la pose de la première pierre pour la reconstruction du bureau régional des transports terrestres de Conakry, en présence de plusieurs cadres de son département, du ministère de la sécurité, de l’économie et des finances.

La reconstruction de ce bureau, sis à Kénien dans la commune de Matam, s’inscrit dans le cadre d’un partenaire du gouvernement, de la société DSD Allemand sous l’accompagnement technique et financier de la société Qalat, initié depuis en décembre 2018 pour l’immatriculation du parc automobile national de Conakry.

S’exprimant à cette occasion, le directeur général de la société DSD-Guinée (chargée de l’exécution  dudit projet), Diémory Doumbouya, a révélé que ce projet est né d’une initiative du ministère de l’économie pour assainir le système d’immatriculation immobilière en Guinée.

« C’est à l’issue d’un appel d’offre international organisé par le ministère de l’économie et des finances que nous avions suscrit au marché pour la fourniture des cartes grises sécurisées, des récépissés d’immatriculation, des fiches de demande d’immatriculation, des fiches d’expertise techniques, du matériel informatique et d’un logiciel d’immatriculation moderne et performant au compte de la Direction nationale du trésor et de la comptabilité » a-t-il précisé.

Pour sa part, le ministre des Transports a indiqué ceci n’est qu’un début d’une campagne de reconstruction des bureaux régionaux des transports.

« Ces mêmes autres genres de construction doivent se faire à l’intérieur du pays précisément à Boké, Kindia, Mamou, Labé, Kankan, Faranah et N’zérékoré. Ceci consiste également du vaste programme d’immatriculation que le gouvernement a initié. La dernière date d’immatriculation dans notre pays date de 1992. Ce qui fait donc 27 années, il n y a pas eu d’immatriculation du parc automobile  guinéen » a souligné Aboubacar Sylla, ajoutant aussi que ‘’normalement, l’immatriculation devrait avoir lieu de façon cyclique tous les 10 ans’’.

Car, explique-t-il, cela permet d’établir des statistiques fiables, d’avoir une idée précise de la nature de l’état, de l’étendue du parc automobile.

Selon lui, cette reconstruction du BRTTC est une révolution  puisque, argument-t-il,  jusqu’à présent dans ce centre, on utilise encore des machines mécaniques à l’ère du numérique.

« Cette situation ne pouvait pas continuer, il fallait que cela change, qu’on s’inscrive enfin à travers le numérique, qu’on dispose des cartes grises infalsifiables. Que nous ayons une base de données qui permettra  à tout moment de connaître exactement l’état et la qualité de notre parc automobile. Il fallait mettre un terme à ces cartes grises falsifiées » espère Aboubacar Sylla.

Iso Abdoul Latif

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