Bras de fer : siaka barry aux prises avec le journal le lynx

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D epuis son compte Facebook, l’ancien ministre de la Culture vient de faire une sortie fracassante à l’endroit du confrère Le Lynx.

Le coup de gueule de Siaka Barry qu’il a qualifié « d’avertissement » risque de faire grand bruit. Selon l’ancien ministre de l’équipe Youla, un article intitulé « exclusion en direct » est la cause de son désaccord. Siaka Barry y accuse Journal « Le Lynx » pour le contenu de l’article qui fait allusion à la benjamine de sa famille nommée Fatoumata Bangaly Barry. Elle aurait été sélectionnée par le plaignant depuis quelques jours comme lauréate de la cohorte 2018 de l’ENA (École Nationale d’Administration) au terme d’un processus mené conjointement par le gouvernement guinéen et l’ENA du Québec.

Siaka Barry condamne fortement ce choix à « une démarche excursionniste et ethnocentriste du Pr Alpha Condé à l’endroit des trois autres régions de la Guinée (la Basse-Guinée, le Fouta et la Forêt) ». L’article du confrère qu’il qualifie « d’incendiaire » aurait été mis à sa disposition par des proches qui avaient en leur possession le journal. Dénonçant que lui et ses parents soient qualifiés de « peulhs du wassoulou favorisés par le Pr Alpha Condé », l’ancien titulaire du département des sports a tenu à attirer l’attention des lecteurs et de l’opinion.

Pour lui, les médias et promoteurs « de l’ethno-stratégie et de la haine » doivent retenir que c’est lui qui est en politique, et aucun membre de sa famille. À ce titre, il appelle à ce que ces derniers soient épargnés par des actions diffamatoires du genre. Toujours au sujet de sa jeune sœur, l’ancien ministre a rappelé que Fatoumata Bangaly Barry fut lauréate pour le YALI aux États-Unis : elle fut reçue par Barack Obama, l’ex-Président Américain. Une distinction qui n’est aucunement selon lui « une faveur du Pr Alpha Condé pour la Haute Guinée ».

Pour clore, il a fait une sévère mise en garde par ces propos : « arrêtez de brûler notre case commune (la Guinée), le calcul ethnique n’a jamais bâti une nation. Quiconque associera désormais mon nom et celui de ma famille à un quelconque débat ethnique nous obligera à nous défendre par une réponse judiciaire adéquate ». Celui qui était à la tête du département des sports entend donner suite à cette affaire. Du droit de réponse à la saisine de la HAC, rien n’est exclu à l’endroit du confrère du Lynx qui devra prouver ses arguments.

Idrissa KEITA

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