Banques et assurances : les travailleurs menacent de faire grève le 05 octobre prochain !

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Si rien n’est fait d’ici là, pour les 9 syndicalistes ‘’assignés en justice par les patrons de banque’’, les clients des banques et assurances auront encore du pain sur la planche. Car, le 05 octobre prochain, une nouvelle grève des travailleurs des banques, Micro-finances et Assurances risque de paralyser les activités de ces secteurs susmentionnés.

Cette décision ressort d’un appel à manifester de la Fédération Syndicale Autonome des Banques en Guinée, (FESABAG). Dans ce document de la FESABAG, il est indiqué que tous les travailleurs sont invités à fermer les banques, le mercredi 5 octobre en guise de solidarité aux 9 syndicalistes ‘’assignés en justice par les patrons de banque’’.

Selon ce document, dont Newsguinee.info détient une copie, on reproche à ces 9 syndicalistes des ‘’faits de grève et des menaces de mort’’ à l’encontre des patrons de banque. Mme Marie Ivonne Koumbassa est membre du syndicat de la Banque Populaire Maroco Guinéenne et secrétaire générale de la FESABAG, elle dit être étonnée par ces accusations à l’encontre de ces collègues. « Je ne sais pas d’où ils tirent ces accusations. Car, le 29 mai dernier, nous avons signé avec les patrons, un accord dans lequel il est prévu que personne ne serait poursuivi, ni inquiété suite à la grève d’une semaine survenue au courant du mois de mai dernier ».

Selon elle, ce document avait été signé à la primature entre la FESABAG et l’association des professionnels des Banques (APB), en présence du porte-parole du gouvernement M. Albert Damantang Camara. « Ils disent qu’il y a eu des menaces de mort, des injures, etc. Même si c’était le cas, je crois qu’il y a eu un accord, demandant de tout oublier pour la levée de la grève », a rappelé Mme Ivonne Koumbassa .

Pour elle la convocation des 9 syndicalistes dont elle fait partie, ressemble plutôt à une provocation. « Les autorités ont laissé les patrons des banques nous assigner en justice, on n’acceptera pas cela », a-t-elle laissé entendre.

Affaire à suivre…

 

Nantou Kanda

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