En présidant au lancement officiel des épreuves du baccalauréat unique de la session 2019, le premier ministre guinéen a reconnu, lundi 15 juillet 2019, au Lycée de Kipé, commune de Ratoma, les tares du système éducatif guinéen.
Le chef du gouvernent, Kassory Fofana a profité de l’occasion pour inviter les uns et les autres à faire du sérieux lors de ces examens afin de qualifier le système éducatif.
« On a un système éducatif déficient. Combien des guinéens pourraient sortir de l’université prétendre à un emploi compétitif sur le plan international. Et là, pour corriger cela, il faut corriger à la base. Il faut une sélection rigoureuse, il faut un système rénové qui tient compte de l’évolution du monde. Alors, on est là ce matin, pour s’assurer que l’encadrement du système éducatif est bien en phase avec cette préoccupation gouvernementale. Je suis heureux de constater que c’est le cas. Toutes les dispositions sont prises » a lancé Kassory Fofana.
D’un point de vue global, des dispositions sont prises au niveau de chaque centre pour le bon fonctionnement de cet examen national. Parmi ces dispositions, on pouvait constater la présence de deux agents de sécurité dans chaque centre et des équipes d’infirmiers sont également déployés pour faire face à des éventuels cas de maladie.
Interrogé sur l’application des consignées données, le chef de centre Ahmed Barry où 402 candidats du profil sciences expérimentales composent, Yaya Yansané s’est montré rassurant.
« Dans mon centre, j’ai constaté ce matin qu’il il y avait des candidates qui étaient venues voilées de la tête au pied même le visage. Je leur ai obligé d’ôter. Les téléphones ne sont pas admis dans les salles même les surveillants » a indiqué Yaya Yansané, chef de centre.
Au total, 13 mille 532 élèves font le bac unique cette année dans la commune de Ratoma.
Mata Malick Madou
