Attaque du cortège de l’opposition: vague d’indignation de la classe politique

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A u lendemain de la répression de la marche interdite de l’opposition, les réactions fusent de partout pour condamner l’attaque dont ont été victimes Cellou Dalein Diallo et ses pairs.

Bien qu’étant haut représentant du Chef de l’État, le président de l’union des forces républicaines ( UFR) n’a pas mâché ses mots pour condamner l’acte et mettre en garde les présumés auteurs

 » Coups de feu contre le véhicule de Cellou, cela rappelle le 20 sept. 2012. Cellou,Kouyate et moi même avons été visés. Attention n’allumez pas un incendie qu’on ne pourra plus éteindre. Le combat politique sans violence doit être encore possible en Guinée  » a réagi le haut représentant du chef de l’État sur son compte Twitter.

Le leader du parti de l’espoir et du développement (PEDN), Lansana Kouyaté,  fidèle à ses critiques, a condamné cette attaque et rappelle que la Guinée a besoin de paix basée sur la justice

 » Notre pays a besoin de paix basée sur la justice . Nous condamnons les tirs à balles réelles sur le véhicule du président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo  » a-t-il écrit sur sa page Facebook.

Joint au téléphone, le président du conseil national des organisations de la société civile guinéenne s’est indigné de l’acte et a condamné les attaques ciblées contre les acteurs politiques.

 » Nous condamnons les attaques ciblées contre les acteurs politiques mais également les tentatives d’atteinte à l’intégrité physique du chef de file. C’est une violation de la liberté de manifestation mais aussi du statut du chef de file de l’opposition qui est quand même protégé par la loi  » a déclaré Dansa Kourouma, qui exige également la mise en place d’une commission d’enquête pour faire la lumière sur les circonstances de cette attaque.

  »Le procureur de la République doit se saisir du dossier pour diligenter une enquête. A défaut d’une auto-saisine, l’UFDG doit porter plainte contre le service de maintien d’ordre  » a-t-il ajouté.

Dans un communiqué radio-diffusé, le porte-parole de la police nationale, Boubacar Kassé, dédouanant ses hommes d’être responsable de cette attaque, a aussi demandé l’ouverture d’une enquête judiciaire pour situer les responsabilités.

Aux dernières nouvelles, le procureur général près la cour d’appel de Conakry a ouvert une enquête judiciaire, apprend-t-on

Elma camra

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