Arrestation d’une dizaine de jeunes manifestants pacifistes

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Depuis hier nuit, votre quotidien Newsguinee.info vous a gratifié de l’évolution de cette actualité. En effet, la marche pacifique prévue initialement pour ce lundi 23 juillet par les Forces Sociales de Guinée avait été interdite par un acte du Gouverneur de la ville de Conakry.

En dépit de cette interdiction, les responsables des FSG n’ont pas daigné renoncer à leur droit constitutionnel. Pour en savoir davantage, notre rédaction a joint pour vous au téléphone Foniké Menguai Sylla, l’un des responsables de cette plateforme de la société civile Guinéenne.

Newsguinee.info : Vous êtes l’un des responsables des forces sociales de Guinée, qu’est-ce-qui s’est passé ce matin au rond point de la tannerie ?

Foniké Menguai : Comme vous le savez, ce matin, les forces sociales de Guinée s’étaient retrouvées en vue de protester contre cette augmentation fantaisiste et unilatérale du prix du carburant. Notre marche d’aujourd’hui, à l’instar de la précédente, était tout à fait pacifique et ingénieusement préparée pour cette unique fin. Alors aussitôt les citoyens sortis, aussitôt les forces de l’ordre ont usé de moyens barbares pour nous disperser. Ils nous ont gazé et malmené. Certains camarades, environ une dizaine de jeunes pacifistes, ont été arbitrairement arrêté.

Que comptez-vous faire à présent ?

Les FSG, c’est toutes les entités réunies. Donc, on attend nos avocats pour savoir comment réagir. Mais ce qui est sûr, c’est que ce gouvernement doit savoir que nous n’allons pas céder. Notre revendication de huit mille ou rien est plus actuelle que jamais.

– Donc, l’arrestation de vos camarades, ne changera rien à vos revendications ?

Écoutez, nous avons un comité de gestion des crises qui, au moment où je vous parle, est entrain de réunir tous les moyens nous permettant de libérer rapidement nos valeureux camarades ; cela aujourd’hui même. Et nous autres, nous continuons le combat.Et si le gouvernement continue à nous radicaliser de la sorte, nous allons demander le départ du PM KASSORY et de son gouvernement.

La rédaction

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